Partant du postulat qu’il existe un lien étroit entre la psychologie et la biologie, quand l’organisme subit un traumatisme, cela modifie le comportement de l’individu au quotidien. Ainsi, les émotions, le stress et d’autres phénomènes psychologiques ont des répercussions non négligeables sur le fonctionnement de l’organisme. Selon cette approche, la maladie a un sens psychologique précis. Cela rejoint l’avis d’Hippocrate, le fondateur de la médecine moderne, qui a affirmé que « le corps fait une maladie pour se guérir ». La maladie n’est qu’une manifestation d’un trouble profond que l’organisme a pu subir à un moment de son existence. La biopsychologie consiste alors à chercher le traumatisme originel pour conduire le corps vers la voie de la guérison. La kinésiologie peut également y contribuer. Les études cliniques menées par les fondateurs de cette discipline ont permis de déterminer que l’évolution des troubles subis par un individu se fait en fonction des évènements qu’il a vécu. Selon eux, la situation qui a conduit une personne dans la maladie revêt pour cette dernière une signification affective particulière, car elle est, la plupart du temps, liée à une problématique conflictuelle non encore résolue qu’elle a pu subir dans le passé. Leurs études ont également révélé que les pathologies subies par l’individu trouvent leur origine dans leur enfance et notamment leur petite enfance.